Seção 1.01 L'allaitement comme antidote à la crise ?
Seção 1.02 Journée d'information. L'hôpital Paule de Viguier et de l'Enfant
accueille les jeunes mamans et les papas lundi.
Dans le cadre de cette semaine d'information, l'hôpital organise des ateliers sur
l'allaitement.
Claire, est maman d'un petit Sacha depuis six mois. La jeune femme a choisi
d'allaiter son premier enfant « dès le départ », dit-elle en racontant : « l'idée de lui
donner le maximum d'immunité, me plaisait. Et puis j'ai accouché et on a posé
mon bébé contre mon sein. C'est un moment bouleversant, et pendant six mois j'ai
adoré ce moment de peau à peau que j'avais en donnant le sein à Sacha ».
Aujourd'hui son petit bonhomme va à la crèche, et sa maman a repris le travail.
Mais Claire garde « la nostalgie » de cet état de plénitude. Comme elle, 65 à 70 %
des nouvelles mamans allaitent leur enfant à la sortie de la maternité. « Sauf que
sur le nombre, je ne crois pas qu'elles soient très nombreuses par la suite à
allaiter longtemps », fait remarquer Corinne Fleury, sage-femme au CHU ( Centre
Hospitalier Universitaire ) en expliquant « Certes l'allaitement est revenu à la
mode. On dit que c'est mieux pour le bébé, mais on oublie que les femmes doivent
d'abord en avoir envie et oublier la pression sociale. C'est une décision qui leur
appartient ». Cadre sage-femme dans le service suite de couches, à l'hôpital
Paule Viguier, celle-ci organise lundi une journée d'information à l'adresse du
grand public dans le cadre de la semaine mondiale de l'allaitement maternel. Et le
thème de la Waba ( *World alliance for breastfeeding action) la dérange un peu «
La naissance, c'est un moment de bonheur. Cette idée de lait maternel pour lutter
contre la crise me paraît trop pessimiste », dit-elle en ajoutant : « quand à dire que
des femmes décident d'allaiter pour des raisons économiques, je suis sage-femme
depuis plus de vingt ans et je n'ai jamais entendu une maman me dire, le lait est
trop cher, je lui donnerai le sein. ». En revanche, pour elle comme pour les
intervenants de la Protection maternelle infantile (PMI), cette semaine mondiale
est une bonne occasion de donner le maximum d'informations aux mamans et aux
papas « sur une période qui se met en place au jour le jour » observe Corinne
Fleury et elle précise encore : « on peut allaiter le temps qu'on veut. Il n'y a pas de
règle. Ce qui compte, c'est que tout le monde s'y retrouve, le bébé, la maman et
le couple ».
10 octobre au 16 octobre à l'Hôpital Paule de Viguier à Purpan. Tél.05 67 77 12
64.
* Alliance mondiale pour l’action d’allaitement In http://www.ladepeche.fr/article/2009/10/09/690033 ( texte adapté )
Tomando o texto em análise, pode-se dizer: